samedi 8 décembre 2007

L'abandon.




Je crois que certaines personnes ne se rendent pas compte de l'atrocité de ce sentiment. Se sentir abandonné, largué au beau milieu de nul part, sans personne. Se sentir vraiment seul, même quand il y a du monde autour, ne plus se raccrocher qu'à des souvenirs qu'on sait erroné, parce que sublimés. Ne pas sentir d'attaches dans ce qui nous entoure. Comme tomber dans un puit sans bord, dans le vide...

Courage, fuyons.

Nous avons tous nos fuites.
La mienne c'est toi. Juste sous mes doigts, sentir tout notre petit monde qui se met en place. Ces moments où mes lèvres effleurent les tiennes, et que ça fait tout doux, comme des ailes de papillons, que ça réchauffe là où c'est froid sans toi. Même si parfois tu t'enfuis vers ton monde à toi, tu restes dans le miens. Même si c'est difficile d'aller dans le sens inverse du tiens, parce qu'il faut bien se quitter pour mieux se retrouver, quand tes doigts glissent des miens, un dernier baiser, un regard et on doit y aller.



Parfois j'aimerai que le seul moment où on se quitte c'est quand on ferme les yeux pour dormir.

mercredi 21 novembre 2007

Asphyxie.

La tête sous l'eau; 30 secondes chrono. Le coeur qui bat comme une troupe de soldat. Tout est en ordre, on respire. Ca raisonne un coeur, comme un tambour, ca se meurt sans amour. Le miens cri, à la vie. On fait l'autruche, on etouffe les mots, ces mots du bout de la langue qu'on lacère entre les dents. On sert les poings, les ongles marquent la paume. Tendre et silloné par l'eau, on connait par coeur les rainures du corps.

lundi 19 novembre 2007

Quelques notes et une mélodie.


Tu sais faire la musique,
C'est comme faire l'amour.
Joue moi encore, je t'offre mon corps
Nos deux coeurs en accord
Je serai ton piano, chaque note, chaque mot.
Soprano, Mezzo, Alto, je fais le bas, le haut.
J'offre ma voix, à tes doigts délicats,
Ma bouche à mon âme, tout est à toi.
Et se joue en sourdine, les battements de nos tempes,
Métronomes de nos passions
Qui accélèrent les heures.





mercredi 14 novembre 2007

Hier, Aujourd'hui et Demain.

Aujourd'hui, tu ne m'arrêteras pas dans ma course.
C'est drôle le temps.
Il va, il vient.
On l'a, on le perd, on le donne.
Mais lui n'est jamais tendre.
Il va trop vite pour suivre nos passions, trop lentement quand il s'ennuie. Il nous donne de l'âge, du retard et pire encore.
Il est incontestable, irreversible, monotomne et porteur d'Histoire.
Ni dieu, ni maître dans le temps, le seul qui règne, c'est lui.
Il aurait pu me donner plus, mais la seule générosité dont il fait preuve c'est qu'il nous laisse le partager.


Le temps est un tyran cruel, il mène vers tout vers sa fin, pour nourrir sa faim.
Et quand il aura tout dévoré, il restera seul maître du monde, pour l'eternité.

lundi 12 novembre 2007

Le retour.


Son lit et ses bras sont tout de même plus attrayant.
Son odeur me manque, et ne parlons ni de ses mains, ni de sa bouche.
Leur pression autour de mon cou, la douceur voluptueuse sur mes lèvres.
Heureusement ce genre de plaisir là ne tue pas.

<3>

vendredi 9 novembre 2007

La nuit, je dors.




Il est 7h du matin, la ville a repris son souffle. Le bruit environnant vient bercer mes dernières minutes de somnolence avant de sombrer. Morphée n'est pas bon amant ces temps-ci. Il doit être très occupé. Il faut endormir le monde, la poudre aux yeux et la fuite du rêve. S'évader. Chacun ses exutoires, j'ai trouvé mon echapatoire. J'essaye de construire mon monde là, de le bâtir solidement pour qu'il resiste aux obstacles du temps et toutes ces choses qui font que la vie c'est pas toujours facile. Un jour on m'a dit "La vie est un chantier." et un chantier bien mené laissera place au batiment tant attendu. Ce texte aura surement une toiture, mais mon lit m'appelle et je ne peux resister à ses avances.

jeudi 8 novembre 2007

One Day I'll Fly Away.


C'est amusant ce brouhaha qu'ils font. On se croirait presque dans une volière. Presque. Les oiseaux ne parlent pas vraiment, ils chantent. Et puis, eux peuvent voler. J'aime marcher vite moi, courrir sur les passages piétons en tenant sa main, après un train, au milieu de la foule amorphe et las. Ca donne du piment à la vie, ça donne l'impression d'exister, alors qu'on passe moins de temps dans l'existence des passants. Ils patogent, ils s'embourbent avant de sombrer. Faute de meilleure distraction, j'espère rencontrer l'autre, au coin d'une rue ou que sais-je? Qui m'arrêterai dans mon élan? Qui mettrai un terme à ma course?

mercredi 7 novembre 2007

Je veux dormir.


Je subis mes insomnies depuis bientôt 3 nuits.
Je n'ai pourtant rien qui me tracasse, mas je n'arrive pas à dormir. J'essaye de me lever quand même. Histoire de. Les cours c'est important. J'attend avec impatience ce week end, parce que je serai en sécurité. Et si? Et si quoi? Après tout, je ne risque rien dans mon cocon bien fermé, seul les courants d'airs passent sous la porte et personne ne rentre. Et pourtant si, chaque soir elle sonne à la porte. Non pas que ca me déplaise totalement, partiellement dirons nous.
Le pire c'est que je m'ennuie, il est surement parti au lit, comme tout le monde. Je suis hors competition comme il dit, j'aime le fait qu'il est 50% à côté. L'avantage, c'est que je suis fatigué, donc je ne parle pas, je ne pense pas trop. Je chante dans ma tête, petit jugebox gratuit sans bouton, ni numéro. Ou alors je fume, mais c'est plus mauvais pour la santé il parait, aussi.



Mes rêves me manquent.
Rendez les moi!

dimanche 4 novembre 2007

Embrasse moi


Le coin de la bouche, ce sourire qui me touche,
Qui fait qu’y rien autour, qui fait qu’ca r’ssemble à l’amour...

Le temps passe trop vite.
J’veux pas qu’tu me quittes.

Mes mains sur toi,
Moi tout petit dans tes bras et sourire, juste comme ça,
Parce qu’être bien c’est ça.

Embrasse moi!
Encore une fois.
Le temps file entre nos doigts...
S’il te plait reste là.

Oui je sais, c’est comme ça, la distance cause des tracas
Ni l’un ni l’autre, on ne saura dire le contraire cette fois.

Mais je t’attendrai crois moi,
Autant qu’il faudra…

mercredi 31 octobre 2007

As-tu déjà aimé?

As tu déjà aimé
Pour la beauté du geste ?

De sentir les mains glisser
Sur les hanches, sous la veste
S'embrasser pour se saluer
Ou par plaisir partagé
Mon cœur meurt de faim
Il pousse des cris sans fin
Raisonnant dans mon corps
L'amour torture à tord.
Plonger dans un regard
Avant qu'il ne soit trop tard
Se donner, mais à quel prix ?
Tu me suis, je te fuis
Et vice versa, à jamais
Quelle logique implacable
Je ne pense pas que je pourrai
A chaque fois en être capable.


Je ne saurai décrire les miasmes
Que nourrissent mes fantasmes
Mes envies et besoins
De sentir qu'il y a ce quelqu'un
Qui occupe tant d'espace
Qui a su percer la glace
Et qui réchauffe peu à peu
Ce corps qui ne sait ce qu'il veut
Ce qu'il vaut aux yeux des votres
Ce qu'il est pour les autres
Cruelle agonie instable
Je paye un crime dont je ne suis pas coupable
J'attends que ca s'arrête
Pour relever la tête...

Tout ce que tu dois savoir.

"Ecrit sur un comptoir à 1h55, le 30 octobre 2007. "

Là, c'est vide. peut être parce que j'ai eu mon oxygène quelques jours. je sais que je prend de la place. mais je t'ai laissé rentrer dans mon espace vital. Si aujourd'hui tu en fais parti, tu en deviens tout aussi vital. J'ai besoin de toi dans mon monde. Chaque moment vaut d'être vécu, mais les meilleurs restent auprès de toi. Et ça durera, on a la vie devant nous, on peut prendre le temps, même si en fin de compte c'est ça qui nous fait défaut. J'apprend chaque instant à te connaître d'avantage. Ca prend du temps, mais je t'offre le miens avec plaisir. Chaque jour m'apporte un peu plus de toi, même si tu ne le vois pas forcément. Chaque moment me rapproche de toi, même si je suis loin. M'éloigner nous aura rapproché, même si c'est pas facile, l'histoire vaut d'être poursuivie.




Y'a du désir dans nos baisers
De la mélancolie dans nos regards
Plus on se rapproche du départ
Même si j'ai envie de rester
Y'a de la joie dans nos rires
Y'a de la tendresse dans nos étreintes
De la force dans nos mains jointes
je pars, par obligation, pour mieux revenir.
Je ne te quitte pas,
Je pars vivre en pointiller
Dans l'optique de te retrouver
Parce que j'ai besoin de toi
Que tu me prennes dans tes bras
Que tu m'embrasses, encore une fois
Parce que c'est la règle de trois,
Même si au fond, je ne jure que par Toi.

Je et Tu.

Je fais le joli, tu fais le beau,
Sans mauvais jeu de maux,
Tu touches à tout, je touche à toi,
Et tu me touches malgrè moi.
Je glisse mes doigts sur du papier glacé,
Et tu restes de marbre sous mon doigté.
Je sculpte ta place à mes côtés
Mais tu sembles toujours resister
Tu miroites dans mon monde d'images
Mais je reste bien sage, à tourner des pages
Parce que je me demande la suite
De ce roman sans trace écrite
Histoire de deux vies sur un chemin
Echo trop bref et trop lointain
Qui s'évanouie à tes oreilles
Enfouissant les sentiments que tu éveilles.

"Ce texte date un peu, je l'avais écrit suite à une rencontre en août. Mais il est plus que jamais d'actualité."

Essais.


Pour tout vous dire, je suis Benjamin.
Mais je suis Pierre, et je suppose qu'il ne m'en voudra pas.
Je vais tenter d'enfin me poser dans le monde des blog, et de réussir à faire quelque chose d'un temps soit peu structuré.

Donc on lance la machine?