mercredi 31 octobre 2007

As-tu déjà aimé?

As tu déjà aimé
Pour la beauté du geste ?

De sentir les mains glisser
Sur les hanches, sous la veste
S'embrasser pour se saluer
Ou par plaisir partagé
Mon cœur meurt de faim
Il pousse des cris sans fin
Raisonnant dans mon corps
L'amour torture à tord.
Plonger dans un regard
Avant qu'il ne soit trop tard
Se donner, mais à quel prix ?
Tu me suis, je te fuis
Et vice versa, à jamais
Quelle logique implacable
Je ne pense pas que je pourrai
A chaque fois en être capable.


Je ne saurai décrire les miasmes
Que nourrissent mes fantasmes
Mes envies et besoins
De sentir qu'il y a ce quelqu'un
Qui occupe tant d'espace
Qui a su percer la glace
Et qui réchauffe peu à peu
Ce corps qui ne sait ce qu'il veut
Ce qu'il vaut aux yeux des votres
Ce qu'il est pour les autres
Cruelle agonie instable
Je paye un crime dont je ne suis pas coupable
J'attends que ca s'arrête
Pour relever la tête...

Tout ce que tu dois savoir.

"Ecrit sur un comptoir à 1h55, le 30 octobre 2007. "

Là, c'est vide. peut être parce que j'ai eu mon oxygène quelques jours. je sais que je prend de la place. mais je t'ai laissé rentrer dans mon espace vital. Si aujourd'hui tu en fais parti, tu en deviens tout aussi vital. J'ai besoin de toi dans mon monde. Chaque moment vaut d'être vécu, mais les meilleurs restent auprès de toi. Et ça durera, on a la vie devant nous, on peut prendre le temps, même si en fin de compte c'est ça qui nous fait défaut. J'apprend chaque instant à te connaître d'avantage. Ca prend du temps, mais je t'offre le miens avec plaisir. Chaque jour m'apporte un peu plus de toi, même si tu ne le vois pas forcément. Chaque moment me rapproche de toi, même si je suis loin. M'éloigner nous aura rapproché, même si c'est pas facile, l'histoire vaut d'être poursuivie.




Y'a du désir dans nos baisers
De la mélancolie dans nos regards
Plus on se rapproche du départ
Même si j'ai envie de rester
Y'a de la joie dans nos rires
Y'a de la tendresse dans nos étreintes
De la force dans nos mains jointes
je pars, par obligation, pour mieux revenir.
Je ne te quitte pas,
Je pars vivre en pointiller
Dans l'optique de te retrouver
Parce que j'ai besoin de toi
Que tu me prennes dans tes bras
Que tu m'embrasses, encore une fois
Parce que c'est la règle de trois,
Même si au fond, je ne jure que par Toi.

Je et Tu.

Je fais le joli, tu fais le beau,
Sans mauvais jeu de maux,
Tu touches à tout, je touche à toi,
Et tu me touches malgrè moi.
Je glisse mes doigts sur du papier glacé,
Et tu restes de marbre sous mon doigté.
Je sculpte ta place à mes côtés
Mais tu sembles toujours resister
Tu miroites dans mon monde d'images
Mais je reste bien sage, à tourner des pages
Parce que je me demande la suite
De ce roman sans trace écrite
Histoire de deux vies sur un chemin
Echo trop bref et trop lointain
Qui s'évanouie à tes oreilles
Enfouissant les sentiments que tu éveilles.

"Ce texte date un peu, je l'avais écrit suite à une rencontre en août. Mais il est plus que jamais d'actualité."

Essais.


Pour tout vous dire, je suis Benjamin.
Mais je suis Pierre, et je suppose qu'il ne m'en voudra pas.
Je vais tenter d'enfin me poser dans le monde des blog, et de réussir à faire quelque chose d'un temps soit peu structuré.

Donc on lance la machine?