samedi 8 décembre 2007

L'abandon.




Je crois que certaines personnes ne se rendent pas compte de l'atrocité de ce sentiment. Se sentir abandonné, largué au beau milieu de nul part, sans personne. Se sentir vraiment seul, même quand il y a du monde autour, ne plus se raccrocher qu'à des souvenirs qu'on sait erroné, parce que sublimés. Ne pas sentir d'attaches dans ce qui nous entoure. Comme tomber dans un puit sans bord, dans le vide...

Courage, fuyons.

Nous avons tous nos fuites.
La mienne c'est toi. Juste sous mes doigts, sentir tout notre petit monde qui se met en place. Ces moments où mes lèvres effleurent les tiennes, et que ça fait tout doux, comme des ailes de papillons, que ça réchauffe là où c'est froid sans toi. Même si parfois tu t'enfuis vers ton monde à toi, tu restes dans le miens. Même si c'est difficile d'aller dans le sens inverse du tiens, parce qu'il faut bien se quitter pour mieux se retrouver, quand tes doigts glissent des miens, un dernier baiser, un regard et on doit y aller.



Parfois j'aimerai que le seul moment où on se quitte c'est quand on ferme les yeux pour dormir.