mercredi 21 novembre 2007

Asphyxie.

La tête sous l'eau; 30 secondes chrono. Le coeur qui bat comme une troupe de soldat. Tout est en ordre, on respire. Ca raisonne un coeur, comme un tambour, ca se meurt sans amour. Le miens cri, à la vie. On fait l'autruche, on etouffe les mots, ces mots du bout de la langue qu'on lacère entre les dents. On sert les poings, les ongles marquent la paume. Tendre et silloné par l'eau, on connait par coeur les rainures du corps.

lundi 19 novembre 2007

Quelques notes et une mélodie.


Tu sais faire la musique,
C'est comme faire l'amour.
Joue moi encore, je t'offre mon corps
Nos deux coeurs en accord
Je serai ton piano, chaque note, chaque mot.
Soprano, Mezzo, Alto, je fais le bas, le haut.
J'offre ma voix, à tes doigts délicats,
Ma bouche à mon âme, tout est à toi.
Et se joue en sourdine, les battements de nos tempes,
Métronomes de nos passions
Qui accélèrent les heures.





mercredi 14 novembre 2007

Hier, Aujourd'hui et Demain.

Aujourd'hui, tu ne m'arrêteras pas dans ma course.
C'est drôle le temps.
Il va, il vient.
On l'a, on le perd, on le donne.
Mais lui n'est jamais tendre.
Il va trop vite pour suivre nos passions, trop lentement quand il s'ennuie. Il nous donne de l'âge, du retard et pire encore.
Il est incontestable, irreversible, monotomne et porteur d'Histoire.
Ni dieu, ni maître dans le temps, le seul qui règne, c'est lui.
Il aurait pu me donner plus, mais la seule générosité dont il fait preuve c'est qu'il nous laisse le partager.


Le temps est un tyran cruel, il mène vers tout vers sa fin, pour nourrir sa faim.
Et quand il aura tout dévoré, il restera seul maître du monde, pour l'eternité.

lundi 12 novembre 2007

Le retour.


Son lit et ses bras sont tout de même plus attrayant.
Son odeur me manque, et ne parlons ni de ses mains, ni de sa bouche.
Leur pression autour de mon cou, la douceur voluptueuse sur mes lèvres.
Heureusement ce genre de plaisir là ne tue pas.

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vendredi 9 novembre 2007

La nuit, je dors.




Il est 7h du matin, la ville a repris son souffle. Le bruit environnant vient bercer mes dernières minutes de somnolence avant de sombrer. Morphée n'est pas bon amant ces temps-ci. Il doit être très occupé. Il faut endormir le monde, la poudre aux yeux et la fuite du rêve. S'évader. Chacun ses exutoires, j'ai trouvé mon echapatoire. J'essaye de construire mon monde là, de le bâtir solidement pour qu'il resiste aux obstacles du temps et toutes ces choses qui font que la vie c'est pas toujours facile. Un jour on m'a dit "La vie est un chantier." et un chantier bien mené laissera place au batiment tant attendu. Ce texte aura surement une toiture, mais mon lit m'appelle et je ne peux resister à ses avances.

jeudi 8 novembre 2007

One Day I'll Fly Away.


C'est amusant ce brouhaha qu'ils font. On se croirait presque dans une volière. Presque. Les oiseaux ne parlent pas vraiment, ils chantent. Et puis, eux peuvent voler. J'aime marcher vite moi, courrir sur les passages piétons en tenant sa main, après un train, au milieu de la foule amorphe et las. Ca donne du piment à la vie, ça donne l'impression d'exister, alors qu'on passe moins de temps dans l'existence des passants. Ils patogent, ils s'embourbent avant de sombrer. Faute de meilleure distraction, j'espère rencontrer l'autre, au coin d'une rue ou que sais-je? Qui m'arrêterai dans mon élan? Qui mettrai un terme à ma course?

mercredi 7 novembre 2007

Je veux dormir.


Je subis mes insomnies depuis bientôt 3 nuits.
Je n'ai pourtant rien qui me tracasse, mas je n'arrive pas à dormir. J'essaye de me lever quand même. Histoire de. Les cours c'est important. J'attend avec impatience ce week end, parce que je serai en sécurité. Et si? Et si quoi? Après tout, je ne risque rien dans mon cocon bien fermé, seul les courants d'airs passent sous la porte et personne ne rentre. Et pourtant si, chaque soir elle sonne à la porte. Non pas que ca me déplaise totalement, partiellement dirons nous.
Le pire c'est que je m'ennuie, il est surement parti au lit, comme tout le monde. Je suis hors competition comme il dit, j'aime le fait qu'il est 50% à côté. L'avantage, c'est que je suis fatigué, donc je ne parle pas, je ne pense pas trop. Je chante dans ma tête, petit jugebox gratuit sans bouton, ni numéro. Ou alors je fume, mais c'est plus mauvais pour la santé il parait, aussi.



Mes rêves me manquent.
Rendez les moi!

dimanche 4 novembre 2007

Embrasse moi


Le coin de la bouche, ce sourire qui me touche,
Qui fait qu’y rien autour, qui fait qu’ca r’ssemble à l’amour...

Le temps passe trop vite.
J’veux pas qu’tu me quittes.

Mes mains sur toi,
Moi tout petit dans tes bras et sourire, juste comme ça,
Parce qu’être bien c’est ça.

Embrasse moi!
Encore une fois.
Le temps file entre nos doigts...
S’il te plait reste là.

Oui je sais, c’est comme ça, la distance cause des tracas
Ni l’un ni l’autre, on ne saura dire le contraire cette fois.

Mais je t’attendrai crois moi,
Autant qu’il faudra…